Joakim Noah met en lumière la richesse de l’équipe de France Joakim Noah est en passe de vivre sa première grande aventure avec l’équipe de France de basket. Dans l’entretien accordé à L’Equipe Mag de ce week-end, le pivot des Chicago Bulls nous fait comprendre, sans ambigüité, qu’il n’est pas nécessaire de vivre en France, pour être profondément attaché au maillot. A la lecture de ses propos, il paraît évident que le sport a contribué à faire de lui une belle personne. Il nous donne envie d’accompagner nos enfants sur les terrains de sport, tant il semble enrichit humainement par son parcours sportif. Au sujet du groupe France, il déclare : « C’est un groupe avec une multitude de cultures. Il y a des gars des îles, des Africains, il y a un peu de tout. Mais on est tous français. C’est quelque chose de très fort, la France devrait être fière de ça. Aux Etats-Unis, les Noirs américains ne savent pas d’où ils viennent ! C’est ça la différence » (20 Août 2011, p.7). Ce passage me parle particulièrement. En effet, c’est exactement ce que je ressens lors de mes interventions auprès des structures. C’est une des raisons pour lesquelles j’ai immédiatement aimé travailler dans le football, les joueurs viennent de tant d’horizons différents ! Au cours de nos séances de relaxation, il m’est impossible de m’empêcher d’énumérer dans ma tête le pays d’origine de chaque jeune. Et à chaque fois mon ressenti est le même : je suis si fière de la richesse qui se trouve là, devant moi. Tant de cultures différentes, tant d’histoires à partager, tant de choses à apprendre les uns des autres, tant d’horizons représentés dans la même pièce. Il est parfois regrettable que cette richesse ne soit pas utilisée à sa juste valeur. Dans un des centres de formation pour lesquels je suis intervenue, l’animatrice avait eu la bonne idée de traiter cette réalité comme il se doit. Chaque mois, elle organisait une soirée pour les jeunes au fil de laquelle nous « voyagions » ensemble dans un de leur pays d’origine. Elle réalisait des posters destinés à nous cultiver les uns les autres sur le pays en question : carte géographique, repères historiques, récits, légendes… Elle se débrouillait également pour décorer la salle avec des objets symbolisant le pays. Pour finir, nous nous retrouvions tous à table pour découvrir des repas typiques de ce lieu. Je garde un excellent souvenir de ces moments car ils mettaient à profit cette richesse et nous permettait de la partager plutôt que de la traiter comme un élément anodin ou de choisir de ne pas la voir.

Joakim Noah met en lumière la richesse de l’équipe de France

Joakim Noah est en passe de vivre sa première grande aventure avec l’équipe de France de basket. Dans l’entretien accordé à L’Equipe Mag de ce week-end, le pivot des Chicago Bulls nous fait comprendre, sans ambigüité, qu’il n’est pas nécessaire de vivre en France, pour être profondément attaché au maillot. A la lecture de ses propos, il paraît évident que le sport a contribué à faire de lui une belle personne. Il nous donne envie d’accompagner nos enfants sur les terrains de sport, tant il semble enrichit humainement par son parcours sportif.

Au sujet du groupe France, il déclare : « C’est un groupe avec une multitude de cultures. Il y a des gars des îles, des Africains, il y a un peu de tout. Mais on est tous français. C’est quelque chose de très fort, la France devrait être fière de ça. Aux Etats-Unis, les Noirs américains ne savent pas d’où ils viennent ! C’est ça la différence » (20 Août 2011, p.7). Ce passage me parle particulièrement. En effet, c’est exactement ce que je ressens lors de mes interventions auprès des structures. C’est une des raisons pour lesquelles j’ai immédiatement aimé travailler dans le football, les joueurs viennent de tant d’horizons différents ! Au cours de nos séances de relaxation, il m’est impossible de m’empêcher d’énumérer dans ma tête le pays d’origine de chaque jeune. Et à chaque fois mon ressenti est le même : je suis si fière de la richesse qui se trouve là, devant moi. Tant de cultures différentes, tant d’histoires à partager, tant de choses à apprendre les uns des autres, tant d’horizons représentés dans la même pièce.

Il est parfois regrettable que cette richesse ne soit pas utilisée à sa juste valeur. Dans un des centres de formation pour lesquels je suis intervenue, l’animatrice avait eu la bonne idée de traiter cette réalité comme il se doit. Chaque mois, elle organisait une soirée pour les jeunes au fil de laquelle nous « voyagions » ensemble dans un de leur pays d’origine. Elle réalisait des posters destinés à nous cultiver les uns les autres sur le pays en question : carte géographique, repères historiques, récits, légendes… Elle se débrouillait également pour décorer la salle avec des objets symbolisant le pays. Pour finir, nous nous retrouvions tous à table pour découvrir des repas typiques de ce lieu. Je garde un excellent souvenir de ces moments car ils mettaient à profit cette richesse et nous permettait de la partager plutôt que de la traiter comme un élément anodin ou de choisir de ne pas la voir.